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Comment rédiger un compte rendu critique
Le 07/04/2018
Textes et Documents d’Histoire
Le 04/10/2017
Bienvenu sur le site de Mme Lias
Lycée Harireche Mohamed-Souk Ahras
ثانوية حريرش محمد سوق اهراس
Niveau: 3ème A.S Lycée Harrireche Med Mme. LIAS
Projet I: Réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Objet d’étude : Textes et Documents d’Histoire
Activité : Lancement du projet
Objectifs :
- Analyser le contenu du projet afin de préciser la tâche demandée.
- Anticiper sur le contenu et la forme du support à produire afin d’émerger les
présentations mentale et déterminer les acquis et les difficultés des élèves
- S’exprimer librement sur le contenu du projet.
- Se socialiser avec le projet.
I- Lancement et préparation du projet : (Mise en Place du Projet) :
Présenter en classe l’intitulé du Projet sous forme de Situation-Problème :
Dans le cadre de la commémoration de la journée du 1er Novembre (date anniversaire du
Déclenchement de la guerre de libération nationale) votre groupe doit réaliser une recherche documentaire sur un événement qui a marqué l’histoire de toute l’Algérie (ou celle de votre Région
en particulier), pendant la Guerre, de 1954 à 1962. Vous devez raconter l’événement ou présenter le
portrait d’un Chahid ou alors recueillir des témoignages d’une personne qui a vécu la guerre. Vous présenterez votre travail sous forme d’affichage mural qui sera présenté à la bibliothèque à l’intention de vos camarades.
Vous pouvez consulter les sites Internet, les différents documents écrits ou sonores existants, comme vous pouvez vous faire aider par vos parents ou par une personne qui a participé activement à la guerre de libération.
La problématique :
Anticiper sur le contenu et la forme du Document à produire :
- Qu’est- ce qu’un dossier documentaire ?
- Textes, photos, cartes géographiques, témoignage audiovisuel etc.
- Qu’est-ce qu’une synthèse ?
- Garder l’essentiel de l’information recueillie (être succinct)
- Que rechercher ? Dans quelle intention ?
- Déterminer le contexte de communication.
- Qu’est-ce qu’une recherche documentaire.
- Qu’est-ce qu’on commémore généralement ?
- Des événements qui ont marqué une nation, un pays, une communauté, un groupe ethnique.
- Quelles sont les situations dans lesquelles on est amené à concevoir et à réaliser une recherche documentaire.
- Comment concevoir une recherche documentaire ?
- Faire des recherches, interroger des personnes qui ont participé à l’événement, consulter les livres d’histoire, demander à son professeur d’histoire.
- Citez des journées historiques célèbres en relation avec notre histoire.
Négociation collective :
- Qui va élaborer le contenu ?
- Former des groupes d’élèves puis désigner un chef pour chaque groupe pour le représenter à
chaque mise au point.
- Echéance.
- A qui est destiné le dossier documentaire ?
- A quoi va-t-il servir ?
- Quelle forme lui donner ?
- Le produit à remettre : papier imprimé, manuscrit, CD, Flash disque, etc...
- Supports à exploiter. (exploitation du manuel scolaire)
II- Mise en projet :
a) Recherche idées et documents.
b) Mise en chantier.
Niveau: 3ème A.S Lycée Harrireche Med Mme. LIAS
Projet I: Réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Objet d’étude : Textes et Documents d’Histoire
Activité : Evaluation diagnostique
Objectif : - Tester et mobiliser les informations antérieures de l’apprenant.
Support : - « La conquête de l’Algérie » de Ch. Robert Ageron.
1- Relevez dans le même § un mot de sens contraire que insoumis
Insoumis ≠ soumis
2- Quand l’Algérie a-t-elle été conquise ?
L’Algérie était conquise après 1854 après le siège de Zaatcha (1848), de Laghouat (1852) et
de celui de Tougourt (1854).
3- « Du côté des Musulmans vaincus ». Le mot souligné veut dire :
qui ont gagné - qui ont perdu ? Relevez la bonne réponse.
Vaincus = ont perdu
4- Classez les expressions ci-dessous dans le tableau suivant :
Conséquences morales |
Conséquences économiques |
soldats démoralisés société plus ignorante officiers marqués à jamais |
pays ravagé carence de l’intendance razzias systématiques |
5- Qui sont désignés par « nous » dans le dernier § ?
Nous = les Français ; les Européens ; les colons.
6- Complétez le passage suivant avec les mots et expressions proposés :
« La médiocrité du service médical entraîna des pertes en vies humaines et des
épidémies qui fauchèrent les populations. Ces atrocités furent traumatisantes pour les soldats français dressés pourtant à être insensibles»
La conquête de l’Algérie
Seuls restaient insoumis les massifs montagneux kabyles. Des expéditions menées sans plan d’ensemble, en Grande Kabylie puis dans la Kabylie des Babors (1851et 1853) aboutirent enfin, en 1857, à une campagne décisive menée sous les ordres du général Randon. Entre- temps, le sud-Oranais et le Constantinois, à nouveau révoltés, furent déclarés pacifiés après les sièges de Zaatcha (1848), Laghouat (1852) et Tougourt (1854). L’Algérie était désormais conquise sinon soumise.
La guerre avait été longue, souvent atroce, démoralisante pour les soldats et les officiers
dressés à l’insensibilité. Beaucoup en restèrent marqués leur vie entière. Du fait de la carence de l’intendance médicale, elle se révéla plus coûteuse en vies humaines que toute autre
conquête coloniale. Du côté des Musulmans vaincus, le bilan était plus lourd encore. Leur
pays était ravagé, sa situation économique devint fort critique par suite de razzias à la fois systématiques, improvisées et continuelles (pillage des silos de grains, enlèvement des
troupeaux, abattage des arbres). Dés lors, les épidémies fauchèrent les populations sous- alimentées.
Les destructions de la guerre furent aussi morales et les conséquences en furent plus durables. A. de Tocqueville les résumait ainsi dans un rapport célèbre (1847) : « Nous avons rendu la société musulmane beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître. »
Ch. Robert Ageron.
« Histoire de l’Algérie contemporaine »
1- Relevez dans le même § un mot de sens contraire que insoumis
2- Quand l’Algérie a-t-elle été conquise ?
3- « Du côté des Musulmans vaincus ». Le mot souligné veut dire :
qui ont gagné- qui ont perdu ? Relevez la bonne réponse.
4- Classez les expressions ci-dessous dans le tableau suivant :
pays ravagé - soldats démoralisés - carence de l’intendance –
société plus ignorante - razzias systématiques - officiers marqués à jamais.
Conséquences morales |
Conséquences économiques |
|
|
5- Qui sont désignés par « nous » dans le dernier § ?
6- Complétez le passage suivant avec les mots et expressions proposés :
insensibles- pourtant- et- service médical- épidémies- pertes.
« La médiocrité du .........entraîna des .............en vies humaines ……..des
……....qui fauchèrent les populations. Ces atrocités furent traumatisantes pour les
soldats français dressés ....à être ... »
Séquence 01 :
Informer d’un fait d’Histoire
Mme. LIAS
Lycée Harrireche Med –Souk Ahras
Niveau: 3ème A.S Lycée Harrireche Med Mme. LIAS
Projet I: Réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Objet d’étude : Textes et Documents d’histoire
Séquence 01 : Informer d’un fait d’Histoire
Objectifs :
Activité : Compréhension de l ’oral
- Développer l’écoute de l’apprenant.
- Corriger les erreurs phonétiques.
- Apprendre à sélectionner les informations essentielles.
Déroule me nt de l’ activité :
1. Lecture du texte (1ère écoute)
2. Lecture des questions
3. Lecture du texte (2ème écoute)
4. Répondre aux questions / vérification des réponses
Support :
Ecouter la lecture du texte, ensuite répondre aux questions.
(Le texte ne doit pas être distribué, il doit être lu à haute voix).
La fin de la guerre d’Indochine et la décolonisation de l’empire français.
Ce conflit s’inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Pour la France, cela concerne entre autre l’Indochine, la Guinée, l’Algérie, Madagascar, le Maroc, la Tunisie, l’Afrique Equatoriale française et l’Afrique occidentale française. Le cas de l’Algérie se différencie des autres en ce sens qu’elle appartenait officiellement au territoire français, avec un million de citoyens (les « Pieds-noirs ») qui y vivaient, souvent depuis plusieurs générations et près de neuf millions de non citoyens appelés
« indigènes ». L’Algérie – sous administration française depuis 1830 – était considérée comme
faisant partie du territoire national. De 1954 à 1962, l’Algérie comptait : trois départements en
1954, quatre fin 1955, douze en juin 1956 et quinze départements à partir de 1958 (…).
Le drame de la guerre d’Algérie a été que l’Algérie fut une colonie de peuplement, en contraste aux colonies d’exploitation d’Afrique et d’Indochine dont la perte entraînait moins de conséquences humaines.
Prémices de cette guerre, le massacre de Sétif, le 8 mai 1945 alors qu’en Europe on fête la victoire des alliés contre le nazisme, fait entre 10 000 et 20 000 morts selon les divers travaux historiques – les nationalistes algériens ayant parlé sur l’heure de 45 000 victimes, et les Etats-Unis eux-mêmes de 40 000 morts à la suite de manifestations. L’armée française qui a reçu l’ordre de rétablir l’ordre le fait sans ménagement pour la population civile. La marine et l’aviation sont ainsi engagées pour bombarder les populations civiles.
Dans son rapport, le général Duval, maître d’ouvre de la répression, se montra prophétique : « je vous donne la paix pour dix ans, à vous de vous en servir pour réconcilier les deux
communautés ». Et neuf ans plus tard, l’insurrection de la Toussaint 1954 marquera le début de la
guerre d’Algérie.
« Wikipédia.org »
Les Questions :
1- La Guerre d’Algérie s’inscrit dans le processus :
de colonisation de décolonisation.
2- La Guerre d’Algérie s’est déroulée :
Avant pendant après la Seconde Guerre Mondiale ?
3- Lesquels de ces pays n’ont pas été colonisés par la France :
la Guinée la Chine Madagascar l’Inde le Maroc la Tunisie.
4- Les Pieds noirs étaient au nombre de :
1 million 2 millions 3 millions.
5- Les citoyens algériens appelés « indigènes » étaient au nombre :
8 millions 9 millions 10 millions.
6- L’Algérie comptait :
en 1954 : 02 03 04 départements en 1955 : 03 04 05 départements en 1956 : 10 11 12 départements en 1958 : 14 15 16 départements.
7- L’Algérie était une colonie :
d’Exploitation de Peuplement.
Corrigé :
1- La Guerre d’Algérie s’inscrit dans le processus de décolonisation.
2- La Guerre d’Algérie s’est déroulée après la Seconde Guerre Mondiale.
3- Lesquels de ces pays n’ont pas été colonisés par la France : la Chine et l’Inde.
4- Les Pieds noirs étaient au nombre de : 1 millions.
5- Les citoyens algériens appelés « indigènes » étaient au nombre : 09 millions.
6- L’Algérie comptait : en 1954 : 03 départements, en 1955 : 04 départements, en 1956 : 12 départements, en 1958 : 15 départements.
7- L’Algérie était une colonie de Peuplement.
Niveau: 3ème A.S Lycée Harrireche Med Mme. LIAS
Projet I: Réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Objet d’étude : Textes et Documents d’histoire
Séquence 01 : Informer d’un fait d’Histoire
Activité : Compréhension de l ’ écrit
Objectifs : L'apprenant saura que :
- Informer sur un fait d'Histoire signifie en quoi il a consisté, quand il s'est déroulé et qui y a contribué.
- Le texte d'Histoire est à visée informative.
- Le scripteur est objectif, il s'efface au profit de l'évènement et des personnages.
Support : - La société européenne d'Algérie (p 18) I- Observation :
Observez le titre et la source du texte : quel est le thème abordé ?
Titre : La société européenne d'Algérie
La source : La Conquête Coloniale et la Résistance, Algérie,
Le thème est la population européenne de l’Algérie
II- Analyse :
1- Quelle était la conséquence de la colonisation ?
L'intrusion d'un peuplement minoritaire à la mentalité de vainqueur.
2- Quelle était la qualité de population qui était venue en Algérie ?
Cette population était faites de : de petits propriétaires de Provence, des agriculteurs, des éleveurs de chèvres, des maçons et tâcherons.
3- Complétez le tableau suivant :
Fait historique (En quoi il a consisté) |
Date (quand il s'est déroulé) |
- Augmentation du nombre d’Européens installés principalement dans les grandes villes à 25000. - L'arrivée de petits propriétaires de Provence du Nord -Est - Installation de 15000 immigrants |
Janvier 1840
De 1842 à 1846 1847 |
4- Quatre indications chiffrées sont données (en plus des dates) quelles sont-elles. Répondez en complétant le tableau ci-dessous :
Indications |
Elles renvoient |
25000 |
Le nombre des Européens installés principalement dans les grandes villes. |
44% |
Pourcentage des Européens Français |
15000 |
Immigrants qui s'installent en Algérie |
100000 |
Des hectares offerts par Paris aux habitants d'Alsace-Lorrain. |
5- Relevez les marques de présence de l’auteur.
Aucune marque de présence de l’auteur.
6- De quel type de discours s'agit-il ?
Discours objectivé
7- Qu'est-ce que cela veut dire ?
L'auteur n'apparaît pas dans le texte. Il s'efface au profit de l’évènement.
8- Quel est le temps dominant ?
Passé simple (exprime des actions)
9- Dans quel ordre les évènements sont-ils présentés ?
Ordre chronologique croissant.
10- En rapportant ces évènements, à quoi s'intéresse l'auteur (l'historien) aussi ?
En rapportant les évènements, l'historien s'intéresse aussi aux situations sociales et économiques qu'ils provoquent.
11- Quelle est la visée communicative du texte ?
Le texte nous informe, nous renseigne sur la population européenne en Algérie vers les années
1840.
III- Synthèse :
Faites le résumé du texte.
La colonisation française de l’Algérie rend service à la population européenne car le nombre de cette population augmente depuis l’année 1840 à 1846. Le processus de la naturalisation renforce la minorité française qui devient supérieure par rapport aux indigènes.
A Retenir :
Un récit historique raconte un évènement historique important. L’évènement n’est pas inventé.
Dans un récit historique on ne raconte pas avec « je ». On utilise la troisième personne du singulier (il)
ou du pluriel (ils).
Dans la situation initiale, première partie du récit historique, on donne au lecteur des informations sur :
ü Le moment (quand ?)
ü Les lieux (où ?)
ü Les principaux acteurs (qui ?)
ü Les antécédents historiques
ü La situation dans laquelle se trouvent les acteurs principaux. Dans le texte historique, on utilise des expressions :
a) Pour présenter une période :
ü Au début du xvi siècle, ….
ü En 230 av. JC, …
ü Avant la venue de l’Islam, …
ü A l’époque des romains, …
b) Pour désigner une date précise :
üLe 1er novembre 1954, …
üLe 5 juillet 1962, ….
c) Pour se repérer dans la succession des évènements :
ü Le lendemain.
ü La veille.
ü L e jour précédent.
d) Pour annoncer quelque chose d’inattendue.
ü Tout à coup, subitement, brusquement….
Pour le récit historique on utilise le présent historique ou le passé simple et l’imparfait.
La société européenne d’Algérie
La colonisation entraîna l’intrusion d’un peuplement européen minoritaire à la mentalité de vainqueur, privilégié par ses droits de citoyen et la supériorité de ses moyens économiques et techniques.
En janvier 1840, le nombre des Européens s’élevait à 25000, installés principalement dans les grandes villes, mais 44% seulement d’entre eux étaient français. Dans les préfectures de la métropole, on chercha par la publicité, à recruter des ouvriers spécialisés et des colons. De
1842 à 1846, arrivèrent de petits propriétaires de Provence et du Nord-Est, de bons agriculteurs espagnols, des Maltais éleveurs de chèvres, des Italiens maçons et sur- tout
tâcherons. En 1847, 15000 immigrants s’installèrent. L’Algérie devint l’exutoire des populations pauvres du nord de la Méditerranée.[…]
Après la guerre franco-allemande de 1870, Paris offrit 100 000 hectares en Algérie aux
habitants d’Alsace-Lorraine. Parallèlement à cette immigration organisée, la colonisation libre se poursuivait. […]La naturalisation, accordée automatiquement aux fils d’étrangers, renforça la faible majorité française et cimenta un bloc qui se définit par la supériorité de la civilisation française sur la civilisation musulmane et l’infériorité des « indigènes » par rapport aux citoyens français.
Observation :
Mahfoud KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, ALGERIE , Editions Nathan-Enal, 1988
Observez le titre et la source du texte : quel est le thème abordé ?
Analyse :
1- Quelle était la conséquence de la colonisation ?
2- Quelle était la qualité de population qui était venue en Algérie ?
3- Complétez le tableau suivant :
Fait historique (En quoi il a consisté) |
Date (quand il s'est déroulé) |
|
|
4- Quatre indications chiffrées sont données (en plus des dates) quelles sont-elles.
Répondez en complétant le tableau ci-dessous :
Indications |
Elles renvoient |
|
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|
5- Relevez les marques de présence de l’auteur.
6- De quel type de discours s'agit-il ?
7- Qu'est-ce que cela veut dire ?
8- Quel est le temps dominant ?
9- Dans quel ordre les évènements sont-ils présentés ?
10- En rapportant ces évènements, à quoi s'intéresse l'auteur (l'historien) aussi ?
11- Quelle est la visée communicative du texte ?
III- Synthèse :
Faites le résumé du texte.
Niveau: 3ème A.S Lycée Harrireche Med Mme. LIAS
Projet I: Réaliser une recherche documentaire puis faire la synthèse de l’information
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique
Objet d’étude : Textes et Documents d’histoire
Séquence 01 : Informer d’un fait d’Histoire
Objectifs :
Activité : Compréhension de l ’ écrit
- Identifier la notion d’objectivité.
- Identifier un document historique
- Repérer des informations concernant l’événement.
- Déterminer de la structuration du texte et son organisation logique, chronologique, énumérative pour en déterminer la progression.
Support : texte de B. A. « El Watan », lundi 20 août 2007
I- Observation :
Les éléments périphériques du texte :
- Texte sans titre.
- Trois paragraphes : Présence de dates, Noms propres de personnages et de lieux
- Source : El-Watan, du lundi 20 août 2007.
Consigne de lecture : Relever les noms de personnages puis les classer dans un tableau ; ceux
qui sont connus par l’apprenant et ceux qui ne le sont pas.
II- Analyse :
1- Qui a écrit ce texte et de quoi parle-t-il ?
Ce texte a été écrit par un journaliste (article de presse), il traite le sujet de la révolution algérienne (texte historique).
2- Raconte-t-il les faits au moment de la guerre ou alors avec tout le recul de l’écriture historique ?
Les événements évoqués dans ce texte sont relaté avec tout le recul historique (après plus de cinquante ans).
3- Quelle a été la réponse de l’armée coloniale face à l’engagement du peuple algérien ?
La réponse de l’armée, coloniale française était brutale, sans doute, héritage des anciens
généraux français qui voulaient étouffer toute révolution contre eux.
4- Que connaissez-vous au sujet des dates : 20 août 1955 et 20 août 1956 ?
20 août 1955 : Insurrections dans la zone 02 -Nord Constantinois-.
20 août 1956 : Congrès de la Soummam
5- Quelle est la valeur du présent de l’indicatif dans ce passage ?
« Les combattants de l’ALN ne sont pas en reste et répliquent par une rare audace qui accompagne
chacune de leurs opérations, au déluge de fer et de feu qui s’abat sur le pays »
(Le présent de historique / le présent de vérité générale / de l’habitude) ?
Présent historique: Il s'emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus vivantes, il donne une impression de direct. Ce présent renvoie à un passé lointain, il sert à faire
imaginer plus vivement les faits au lecteur, à le placer imaginairement en témoin de l'action passée.
6- Qu’est-ce qui caractérise l’armée coloniale et l’ALN dans le passage qui suit :
« Fidèle à sa réputation de brutalité, l’armée française, au service du colonialisme, s’est engagée dans une répression héritée de Saint-Arnaud, Pélissier et autres Trézel. Les combattants de l’ALN ne sont pas en reste et répliquent par une rare audace qui accompagne chacune de leurs opérations, au déluge de fer et de feu qui s’abat sur le pays »
Audace / brutalité – répression – déluge de fer et de feu.
7- Faites correspondre dans un tableau de deux colonnes les noms des hommes cités dans le texte avec les régions et les responsabilités qui leur ont été désignées.
Noms |
Responsabilités désignées |
Mostefa Ben Boulaïd |
Responsable de la zone 01 (Massif des Aurès-Nememchas) |
Rabah Bitat |
’’ ’’ ’’ ’’ 02 (Le Nord Constantinois) |
Krim Belkacem |
’’ ’’ ’’ ’’ 03 (La haute et la basse Kabylie) |
Didouche Mourad |
’’ ’’ ’’ ’’ 04 (L’Algérois et l’Ouarsenis) |
Larbi Ben M’hidi |
’’ ’’ ’’ ’’ 05 (L’Oranie) |
III- Synthèse :
Elaborez le plan du texte :
1er paragraphe :
* L’ensemble des décisions prises la veille du déclenchement de la guerre de libération
nationale.
* Les différentes zones et leurs chefs.
2ème paragraphe :
* Les représentants de la délégation révolutionnaire à l’étranger, en l’occurrence au Caire.
* Retentissement de la guerre de libération nationale à travers le monde.
* Réussites des premières salves à la naissance de la révolution.
3ème paragraphe :
* Réplique atroce et sanglante du régime coloniale à l’aide de ses bourreaux.
* Pénétration de la révolution au sein des douars et des décheras, ce qui a permis de
d’organiser le congrès de la Soummam le 20 août 1956.
Quels sont les noms cités dans les textes dont les personnages qu’ils désignent sont méconnus par les apprenants ?
Support :
Les responsables du déclenchement de la lutte armée, après en avoir pris la décision irrévocable, se sont séparés et chacun s’en est allé rejoindre son poste. Ainsi, Mostefa Ben Boulaïd devait diriger la zone 01 qui correspondait au massif des Aurès-Nememchas, Rabah Bitat, le Nord Constantinois qui était la zone 02, la zone 03 qui s’étendait sur la haute et la basse Kabylie a été confiée à Krim Belkacem, le Centre qui correspond à l’Algérois et l’Ouarsenis dénommé zone 04 est revenu à Didouche Mourad et enfin la zone
05, qui était l’Oranie, était dirigée par Larbi Ben M’hidi. La zone 06 sera créée par le congrès de la Soummam, de même que la zone autonome d’Alger.
Toutefois, pour des raisons peu ou prou convaincantes et diversement expliquées, Bitat et
Didouche devaient permuter quelques semaines avant le déclenchement. Au Caire, se trouvaient Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Kheider qui représentaient la
délégation extérieure. Boudiaf, chargé de la coordination générale, les rejoindra à la fin du mois d’octobre 1954. On n’est jamais de trop, se disait-on, dès lors qu’il s’agissait de mobiliser les solidarités internationales, de lancer une action diplomatique afin de garantir l’acquisition d’armes et assurer leur acheminement vers l’intérieur. Toutefois, avant de se séparer, les « six historiques » s’étaient fixé rendez-vous pour le 10 janvier 1955 afin de faire le point. L’état de guerre généralisée n’allait pas tarder à s’installer sinon à travers
toute l’Algérie, mais au moins dans l’esprit de tous ses habitants qu’ils soient algériens de souche ou européens. L’embrasement a été immédiat, particulièrement dans les Aurès; dès les premiers mois, la zone dirigée par Ben Boulaïd allait subir une intolérable pression. Les autorités coloniales donnent dès les premières salves le ton de ce qui allait devenir un des conflits parmi les plus violents du XXème siècle, et Dieu sait s’il en a connu !
Fidèle à sa réputation de brutalité, l’armée française, au service du colonialisme, s’est engagée dans une répression héritée de Saint-Arnaud, Pélissier et autres Trézel. Les combattants de l’ALN ne sont pas en reste et répliquent par une rare audace qui accompagne chacune de leurs opérations, au déluge de fer et de feu qui s’abat sur le pays. Du côté du FLN, le départ vers l’extérieur de Boudiaf a privé l’intérieur d’un lien susceptible d’organiser la concertation, de favoriser la communication, de dégager une stratégie commune pour impulser à l’engagement qui venait d’être entrepris, suffisamment d’énergie pour créer une pression permanente et élevée sur l’ennemi. Il a fallu donc attendre
1956 et le 20 août, pour que la révolution, qui avait atteint le point de non-retour-puisque la pénétration des déchras et des douars était alors pratiquement achevée à travers tout le territoire national- pour que les dirigeants se réunissent enfin en congrès. (…)
B. A. « El Watan », lundi 20 août 2007
Analyse :
1- Qui a écrit ce texte et de quoi parle-t-il ?
2- Raconte-t-il les faits au moment de la guerre ou alors avec tout le recul de l’écriture
historique ?
3- Quelle a ét
Le 09/05/2013
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
وزارة التربية الوطنية مديرية التربية لولاية سوق أهراس
Classes : 3ème A.S Langues étrangères Durée : 2 h
Epreuve : Français BAC BLANC 2012/2013
Sujet 02
TEXTE :
Cela fait un quart de siècle que médecins, malades et surtout bien-portants parlent d'euthanasie. Celle-ci consiste à ne pas prolonger des soins devenus inutiles, à "débrancher" un malade qui, sans le secours de machines, ne peut vivre ou d'administrer un produit qui abrège la vie. Cette situation a conduit à une très grande polémique.
Pour certains, l'euthanasie est avant tout un acte d'humanité. Grâce à elle, on atténue et on contrôle les signes de souffrance ou d'angoisse et ce même à l'aide de produits qui peut-être abrègent de quelques heures la vie mais qui lèvent la peur et la douleur. En France, où certains partisans d'une loi autorisant l'euthanasie sur demande express des malades, nombre de médecins reconnaissent la pratiquer dans certains cas. Par ailleurs, les députés hollandais légalisant cette pratique ont accepté que les médecins agissent sans le consentement des malades, si ceux-ci sont dans le coma, ou déments ou handicapés mentaux. En somme, l'euthanasie est souvent le dernier service à rendre à un être humain.
Cependant, beaucoup de gens et notamment les praticiens s'élèvent contre l'euthanasie. En effet, ils conçoivent cet acte comme un crime. Pour eux, la société demande aux médecins de devenir des tueurs. Un cancérologue témoigne en disant : "Demander au médecin de mettre fin aux souffrances d'un être, c'est lui demander en fait un acte contre sa nature, sa vocation et sa justification d'être humain. Il n'est pas là pour ça. Mais le plus grand danger pour une société qui légalise l'euthanasie médicale ou non, est de perdre son âme. Elle ne serait pas comme certains l'imaginent une victoire de la raison sur la tradition, un progrès libérateur mais une régression profonde, une acceptation du caractère totalement contingent de la vie et de la conscience."
Finalement, quoi qu'il en soit, les bien-portants sont les plus mal placés pour discourir de la maladie. Ils ne savent rien de ce que la maladie et la peur impliquent même chez leurs parents les plus proches. Le médecin ne peut considérer leurs manifestations que comme des gesticulations et rester d'abord à l'écoute de ses malades et surtout de sa conscience.
Dr Marina CARRERE D'ENCAUSSE,
"Santé Magazine", Avril 1993
L'euthanasie: Acte d'un médecin qui provoque la mort d'un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie.
Q U E S T I O N S
I) Compréhension (13 points)
1 – Ce document est un:
- Fait divers ?
- Document historique ?
- Texte argumentatif ? Donnez la bonne réponse.
2 –On pratique l'euthanasie dans certains pays européens sous certaines conditions. Lesquelles
(les conditions) ? Limitez vous au 2ème paragraphe.
3- Classez les mots et expressions suivants dans le tableau ci-dessous (forme d'homicide - régression profonde - soulager des souffrances - progrès libérateur - faveur - pratique légitime)
Adversaires de l'euthanasie (Contre) |
Partisans de l'euthanasie (Pour) |
|
|
4 - Selon l'auteur, qui sont les bien placés pour porter un jugement sur l'euthanasie ?
a - les bien-portants ?
b - les médecins ?
c - les malades ?
5- En quoi consiste l'euthanasie? Relevez une définition dans le texte.
6- En effet, ils conçoivent cet acte comme un crime. L’expression soulignée exprime :
Une confirmation ? Une réfutation ? Une transition ? Donnez la bonne réponse.
7- Que remplacent les pronoms soulignés dans le texte?
8 - "L'euthanasie, mort provoquée dans le but de ……….. les souffrances à un malade …….. Certains y voient un acte ………... D'autres, la condamnent car il la considère comme un …………."
Complétez l'énoncé ci-dessus par les mots suivants : (incurable - légitime - épargner - crime)
9 – Proposez un titre au texte
III - Expression écrite : (07 points)
Traitez l'un des deux sujets au choix :
1 - Faites le compte rendu objectif de ce texte.
2 - Bien que toutes les religions tiennent la vie pour sacrée, certains luttent afin de légaliser
l'euthanasie. Qu'en pensez-vous ?
Corrigé :
Compréhension (12 points)
1 – Ce document est un:
- Texte argumentatif .
2 –On pratique l'euthanasie dans certains pays européens sous certaines conditions
3-
Adversaires de l'euthanasie (Contre) |
Partisans de l'euthanasie (Pour) |
forme d'homicide régression profonde |
soulager des souffrances progrès libérateur faveur pratique légitime |
4 - Selon l'auteur, les bien placés pour porter un jugement sur l'euthanasie sont :
c - les malades
5- une définition dans le texte. « Celle-ci consiste à ne pas prolonger des soins devenus inutiles, à "débrancher" un malade qui, sans le secours de machines, ne peut vivre ou d'administrer un produit qui abrège la vie »
6- En effet, ils conçoivent cet acte comme un crime. L’expression soulignée exprime :
Une confirmation
7- les pronoms soulignés dans le texte remplacent
La ; L'euthanasie
Lui :le médecin
Eux : les praticiens ou les adversaires de l'euthanasie
Elle : pour une société qui légalise l'euthanasie
8 - "L'euthanasie, mort provoquée dans le but d’épargner les souffrances à un malade incurable Certains y voient un acte légitime D'autres, la condamnent car il la considère comme un crime "
9 –un titre au texte : pour ou cotre l’euthanasie?
Faut-il autoriser l’euthanasie?
Le 26/03/2013
Le fantastique est un genre littéraire fondé sur la fiction, racontant l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur.
Selon le théoricien de la littérature Tzvetan Todorov, le fantastique ne serait présent que dans l’hésitation entre l'acceptation du surnaturel en tant que tel et une tentative d’explication rationnelle. En cela, le fantastique est situé entre les genres du merveilleux (et son incarnation contemporaine, la fantasy), dans lequel le surnaturel est accepté et justifié car le cadre est imaginaire et irréaliste, et de l’étrange, dans lequel les faits apparemment surnaturels sont expliqués et acceptés comme normaux. Contrairement à ces deux genres, dans le fantastique, le héros, comme le lecteur, a presque systématiquement une réaction de refus des faits surnaturels qui surviennent. Cette réaction de refus peut être mêlée de doute, de rejet et/ou de peur.
Cette définition plaçant le fantastique à la frontière de l'étrange et du merveilleux est généralement acceptée, mais a fait l'objet de nombreuses controverses, telle que celle menée par Stanislas Lem. Le lecteur intéressé est également invité à consulter la page de discussion de cet article.
Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de provoquer l’angoisse chez le lecteur ; néanmoins ce n’est pas une condition sine qua non du fantastique.
En 1772, Jacques Cazotte publie Le Diable amoureux, l'un des premiers livres qui se rapportent au fantastique. Dès les années 1830 les contes d'Hoffmann sont traduits en français et rencontrent un succès spectaculaire. Nodier est l'un des premiers à produire des contes fantastiques en France, suivi de Balzac, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, puis Guy de Maupassant. La finesse de l'analyse psychologique prend le pas sur la folie débridée et morbide des débuts du fantastique. Les œuvres se veulent aussi mieux construites et plus homogènes. Ces auteurs adoptent volontiers un style neutre et accentuent les éléments réalistes, de façon à favoriser l'identification au narrateur.
En marge de ce courant, les nouvelles fantastiques de Nerval reprennent les thèmes de la solitude et de la folie d'Hoffmann, tout en y ajoutant des éléments auto-biographiques (Nerval lui-même souffrait de troubles psychologiques).
La mode du conte fantastique reste vigoureuse en France jusqu'à la fin du XIXe siècle. Dans les années 1880-1900, les nombreuses revues littéraires liées aux symbolistes et aux décadents publient régulièrement des contes fantastiques. Des auteurs se spécialisent dans ce genre : Jean Lorrain, Mathias Villiers de l'Isle-Adam, Jules Barbey d'Aurevilly, etc. Le conte se fait plus maniéré. On recherche la perfection stylistique. Les descriptions se font riches, l'exotisme et l'érotisme deviennent des éléments importants. La nouvelle traduction des Mille et une nuits par le docteur Joseph-Charles Mardrus remet l'Orient à la mode. Les histoires se font aussi plus scabreuses et plus crues et invoquent volontiers l'héritage de Sade. Enfin, le conte fantastique peut être une occasion de faire de la critique sociale, souvent dirigée contre le matérialisme bourgeois : c'est le cas pour Villiers de l'Isle-Adam ou pour Octave Mirbeau.
En 1772, Jacques Cazotte publie Le Diable amoureux, l'un des premiers livres qui se rapportent au fantastique. Dès les années 1830 les contes d'Hoffmann sont traduits en français et rencontrent un succès spectaculaire. Nodier est l'un des premiers à produire des contes fantastiques en France, suivi de Balzac, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, puis Guy de Maupassant. La finesse de l'analyse psychologique prend le pas sur la folie débridée et morbide des débuts du fantastique. Les œuvres se veulent aussi mieux construites et plus homogènes. |
Ces auteurs adoptent volontiers un style neutre et accentuent les éléments réalistes, de façon à favoriser l'identification au narrateur.
En marge de ce courant, les nouvelles fantastiques de Nerval reprennent les thèmes de la solitude et de la folie d'Hoffmann, tout en y ajoutant des éléments auto-biographiques (Nerval lui-même souffrait de troubles psychologiques).
La mode du conte fantastique reste vigoureuse en France jusqu'à la fin du XIXe siècle. Dans les années 1880-1900, les nombreuses revues littéraires liées aux symbolistes et aux décadents publient régulièrement des contes fantastiques. Des auteurs se spécialisent dans ce genre : Jean Lorrain, Mathias Villiers de l'Isle-Adam, Jules Barbey d'Aurevilly, etc. Le conte se fait plus maniéré. On recherche la perfection stylistique. Les descriptions se font riches, l'exotisme et l'érotisme deviennent des éléments importants. La nouvelle traduction des Mille et une nuits par le docteur Joseph-Charles Mardrus remet l'Orient à la mode. Les histoires se font aussi plus scabreuses et plus crues et invoquent volontiers l'héritage de Sade. Enfin, le conte fantastique peut être une occasion de faire de la critique sociale, souvent dirigée contre le matérialisme bourgeois : c'est le cas pour Villiers de l'Isle-Adam ou pour Octave Mirbeau. Source : ( wikipedia )
PROJET 4
Rédiger une nouvelle pour exprimer
son imaginaire et provoquer trouble et
questionnement chez le lecteur
Le fantastique en tant que littérature de l'interprétation.]
Le texte fantastique est par nature ambigu et demande à être interprété correctement. Les auteurs ont donc souvent recours à des techniques narratives qui conditionnent le lecteur. Les textes courts (contes et nouvelles) qui permettent de maintenir la tension dramatique sont privilégiés. Il est souvent fait appel à un narrateur, parfois redoublé d'un second narrateur qui introduit le récit et le met à distance.
Le lecteur du texte fantastique se retrouve face à un choix paradoxal : soit il fait confiance au narrateur et accepte la version « surnaturelle », et alors le texte devient évidemment une fiction ; soit il préfère une explication « rationnelle » qui ramène le texte dans le champ du réalisme, mais alors il doit mettre en doute la crédibilité du narrateur.
LYCEE CHAFAI AHMED BORDJ-MENAIEL BOUMERDES
CLASSES : 3.ASS .ENSEIGNANT Mr CHARANE.R
LE PROJET N° 4 :
REDIGER UNE NOUVELLE FANTASTIQUE.
- LANCEMENT DU PROJET (Mise en Place du Projet ): (1 séance).
Présenter en classe l’intitulé du Projet sous forme de Situation Problème :
OBJET D’ETUDE :
*visée: représentation singulière d'un monde
*Rapport histoire / narration
*Dramatisation et visée.
Séquence n°1 :
Introduire le fantastique dans un cadre réaliste.
Activité de lecture: * Le point de vue du narrateur * Les rythmes du récit: accélération, pause et ralentissement * La gradation et les procédés de dissimulation Syntaxe : *les temps du récit (imparfait / passé simple) Lexique : *lexique spécifique au récit (celui du fantastique) *lexique des sentiments
|
Activité d’écriture *Réiger un paragraphe qui termine une nouvelle (situation finale) *Continuer la rédaction d'une nouvelle en cédant la narration au personnage Activité de l’oral : *Raconter une expérience (un phénomène étrange).
|
Séquence n°2 :
Exprimer son imaginaire dans une nouvelle fantastique.
Activité de lecture : * Les indices et les informants * Evolution de la description des actants et du décor *L'introduction et la chute du récit Suntaxe : *les procédés de caractérisation - les adjectifs - la relative - le complément du nom.
|
Lexique : * Les indices spatio-temporels *le schéma actantiel. * les termes de caractérisation (adjectifs) Activité d’écriture *faire grossier les traits d'une personne *produire trois descriptions de personnes en variant le point de vue Activité de l’oral : *dresser le portrait d'une personne. |
Séquence n°3
Comprendre l'enjeu de la nouvelle fantastique.
Activité de lecture : *Structure complexe de la nouvelle -les prolepses et les analepses - le récit et le(s) récit(s) encadré(s)
Syntaxe : *la comparaison et la métaphore.
|
Lexique : *le narrateur (ses formes) *les indices temporels
Activité d’écriture Imaginer une autre fin à une histoire
Activité de l’oral : * résumer oralement une nouvelle (raconter) |
Thèmes : Réflexion sur les arts: Théâtre, Cinéma, Musique, Peinture
.
à Anticiper sur le contenu et la forme du Document à produire :
- Qu’est- ce qu’un récit ? (Par opposition au discours, raconter, narrer….)
- Quels sont les différents types de récits que vous connaissez ? (Fait-divers- roman- B-D – film…)
- Quelles sont les catégories importantes des récits ? (Réels et fictifs)
à Déterminer le contexte de communication :
- Prévoir des groupes de deux à trois élèves pour la rédaction d’une nouvelle à la fin du dossier.
- Celle-ci sera destinée à la lecture en classe puis élire la meilleure à remettre à la bibliothèque du lycée.
à Déterminer l’Intention de Communication ainsi que le Discours Dominant dans la nouvelle :
Le discours historique associé au discours explicatif et objectif (dates, lieux, noms, etc.) dans la présentation d’un fait d’histoire ; le discours argumentatif dans la présentation du combat d’un héros (bravoure, engagement, sacrifice, etc.) ; le discours narratif dans les témoignages d’une personne qui raconte ses fait et gestes (au style direct) durant une bataille par exemple.
Fiche technique du Projet :
- Mise en place de l’intitulé du Projet :
Formulation et Problématisation en classe des termes du Projet.
- Mise en route :
- Evaluation Diagnostique pour sensibiliser l’élève aux caractéristiques d’une nouvelle fantastique.
- Expression Ecrite.
- Mise en œuvre : lancement des séquences d’apprentissage.
La séquence 1 : Introduire le fantastique dans un cadre réaliste.
La séquence 2 : Exprimer son imaginaire dans une nouvelle fantastique
La séquence 3 : Comprendre l'enjeu de la nouvelle fantastique.
Finalisation du Projet : présentation des nouvelles réalisées en groupes.
- Evaluation Somative.
Nouvelle
La nouvelle est un genre littéraire qui se caractérise par sa brièveté, sa concision (toutes descriptions ou actions devant tendre vers la chute), son nombre restreint de personnages, une intrigue ou une fin surprenante. Elle comporte impérativement un titre qui ajoute du sens à l’intrigue.
EVALUATION DIAGNOSTIQUE
OBJECTIF :
- Sensibiliser l’élève aux caractéristiques d’une nouvelle fantastique.
Texte : LE NEZ p169
Ce texte présente la situation initiale de la nouvelle intitulée Le Nez. Il illustre une caractéristique du récit fantastique.
Le 25 mars, un événement tout à fait étrange s’est produit à Saint-Pétersbourg. Le barbier Ivan Iakovlévitch, demeurant avenue Voznessenski (le souvenir de son nom de famille est perdu et son enseigne même ne porte rien de plus que la tête d’un monsieur au visage barbouillé de savon et l’inscription : Ici on pratique aussi la saignée), le coiffeur Ivan Iakovlévitch s’éveilla d’assez bonne humeur et sentit l’odeur du pain chaud. Se soulevant à demi sur son lit, il vit que son épouse, une dame assez respectable et qui appréciait beaucoup le café, retirait des pains du four.
-Aujourd’hui, Prascovia Ossipovna, je ne prendrai pas de café, dit Ivan Iakovlévitch ; je mangerai plutôt du pain chaud et de l’oignon (Ivan Iakovlévitch se serait volontiers régalé de café et de pain frais, mais il savait qu’il était inutile de demander deux choses à la fois : Prascovia Ossipovna n’admettait pas ces fantaisies).
« Il n’a qu’à manger du pain, l’imbécile ! Songea la dame ; tant mieux pour moi : il me restera plus de café ».
Et elle lança un pain sur la table.
Soucieux des convenances, Ivan Iakovlévitch enfila son habit pardessus sa chemise et s’étant installé à table, il éplucha deux oignons, les saupoudra de sel, prit en main son couteau et, la mine solennelle, se mit en devoir de couper le pain. L’ayant partagé en deux, il aperçut à son grand étonnement une masse blanchâtre dans la mie ; il piqua la chose avec précaution du bout de son couteau, puis la tâta du doigt :
« C’est dur, se dit-il ; qu’est-ce que cela pourrait bien être ? »
Il plongea ses doigts dans la mie et en retira….un nez ! Les bras lui en tombèrent. Il se frotta les yeux et palpa l’objet : oui, c’était bien un nez. Et de plus, un nez qu’il lui semblait connaître. La terreur se peignit sur le visage
D’Ivan Iakovlévitch. Mais cette terreur n’était rien auprès de la colère qui s’empara de son épouse.
- Où as-tu coupé ce nez, animal ? s’écria-t-elle furieuse. Canaille ! Ivrogne ! Je vais te livrer à la police, brigand ! J’ai déjà entendu trois clients se plaindre que tu tirais tellement sur leur nez en leur faisant la barbe que tu as failli le leur arracher.
Cependant Ivan Iakovlévitch était plus mort que vif : il avait reconnu ce nez, qui n’était autre que le nez de l’assesseur de collège Kovaliov qu’il rasait chaque mercredi et chaque dimanche.
N. Gogol, le Nez (1835),
Trad. Française, Ed. Flammarion, coll. « GF Junior », 1995.
Important à savoir :
Un début réaliste.
La situation initiale du récit fantastique commence par évoquer une réalité quotidienne et familière. Ce procédé rassure le lecteur pour mieux le perturber. Le personnage lui-même est un être banal, sans qualités exceptionnelles, contrairement aux héros des contes et des romans d’aventures. Dans ce cadre réaliste, un phénomène surprenant peut être perçu comme susceptible de recevoir une explication rationnelle, à la différence du phénomène fantastique qui n’est jamais élucidé. Dans le conte, le merveilleux ne cause pas de perturbation : il est accepté comme allant de soi.
Les questions :
QUESTIONS POSSIBLES |
REPONSES EVENTUELLES. |
- Après votre première lecture du texte, quel est point de vue narratif (climat, genre) qui se dégage au début du texte ? |
- Un profil réaliste. |
- Quels sont les éléments qui le montrent ? |
- Les circonstants : date, lieu, les personnages, les noms et les rôles. En somme une situation quotidienne banale. |
- Justement qu’est-ce qui fait la banalité de la situation initiale ? |
- Un coiffeur vivant avec sa femme, qui se lève le matin et prend son petit déjeuner. |
- Par rapport à un récit fictif, les personnages de ce récit ont-ils quelque chose d’exceptionnel ? |
- Non, ils sont des gens « normaux », comme tout le monde. |
- Quel est le registre de langue dominant ? |
- Courant et familier. |
- Avant de parler de la découverte du nez, quelle est la situation créée par le narrateur ? |
- Une situation de tension et d’interrogation. |
- Quels sont les éléments qui le montrent ?
|
- Il aperçut, à son grand étonnement, une masse blanchâtre, la chose, avec précaution, (prudence, on connaît pas cet objet) tâta du doigt, c’est dur, interrogation : « Qu’est-ce que ça pourrait être ? » |
- Et au niveau des temps des verbes ? - Quelles sont leurs valeurs ? |
- Emploi du conditionnel= l’incertitude. Le passé simple : faits successifs/ accomplis |
- Quelle en est la conséquence sur le rythme du récit ? |
- Intrusion d’un fait étrange dans une situation réaliste. |
- Relevez les termes et expressions qui dénotent la grande surprise d’Ivan. |
- Les bras lui en tombèrent. - Il se frotta les yeux. - Palpa l’objet. |
- C’est bien un nez ! |
- Cela signifie qu’il ne rêvait pas, c’est bel et bien un nez ! |
- A quel moment a-t-il été terrifié ? |
- Lorsqu’il lui sembla connaître le propriétaire du nez. « Il était plus mort que vif » |
- A cet instant crucial, quelle a été la réaction de son épouse ?
|
- Elle se mit en colère. - Elle menace son mari de le dénoncer pour un acte qu’il aurait commis, de plus, il avait des antécédents. |
- Etait-elle perturbée par cette situation insolite ? Pourquoi ? |
- Non ! Parce qu’elle avait déjà entendu trois clients se plaindre de son mari. |
- Quel rôle joue l’articulateur
CEPENDANT ? |
C’est l’entraînement d’une situation surprenante hors de la norme connue, inhabituelle, irrationnelle. (le nez dans le pain) dans une situation réaliste, vraie- il reconnut que c’était de nez du client KOVALIOV. |
Expression écrite :
Imaginez deux suites possibles à ce récit, l’une proposera une explication rationnelle de cet événement, l’autre une explication surnaturelle
Mise en Œuvre du Projet :
La séquence 1 : Introduire le fantastique dans un cadre réaliste.
Les Compétences ciblées :
Compréhension de l’Ecrit et de l’Oral.
Activité de lecture:
* Le point de vue du narrateur
* Les rythmes du récit: accélération, pause et ralentissement
* La gradation et les procédés de dissimulation
Production de l’Oral et de l’Ecrit.
Activité d’écriture
*Rédiger un paragraphe qui termine une nouvelle (situation finale)
*Continuer la rédaction d'une nouvelle en cédant la narration au personnage
Activité de l’oral :
*Raconter une expérience (un phénomène étrange).
Activités de langue.
Syntaxe :
*les temps du récit (imparfait / passé simple)
Lexique :
*lexique spécifique au récit (celui du fantastique)
*lexique des sentiments.
1) LECTURE – EXPRESSION.
a) Observation du texte –Hypothèses de sens.
b) Lecture silencieuse.
Texte p 172 du livre de l’élève.
On faisait cercle autour de M. Bermutier, juge d’instruction qui donnait son avis sur l’affaire mystérieuse de Saint-Cloud. Depuis un mois, cet inexplicable crime affolait Paris. Personne n’y comprenait rien.
M. Bermutier, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutait les diverses opinions, mais ne concluait pas.
Plusieurs femmes s’étaient levées pour s’approcher et demeuraient debout, l’oeil fixé sur la bouche rasée du magistrat d’où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient, crispées par leur peur curieuse, par l’avide et insatiable besoin d’épouvante qui hante leur âme, les torture comme une faim.
Une d’elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence:
- C’est affreux. Cela touche au «surnaturel». On ne saura jamais rien.
Le magistrat se tourna vers elle:
- Oui, madame, il est probable qu’on ne saura jamais rien. Quant au mot «surnaturel» que vous venez d’employer, il n’a rien à faire ici. Nous sommes en présence d’un crime fort habilement conçu, fort habilement exécuté, si bien enveloppé de mystère que nous ne pouvons le dégager des circonstances impénétrables qui l’entourent. Mais j’ai eu, moi, autrefois, à suivre une affaire où vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique. Il a fallu l’abandonner, d’ailleurs, faute de moyens de l’éclaircir.
Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n’en firent qu’un:
- Oh! Dites-nous cela.
M. Bermutier sourit gravement, comme doit sourire un juge d’instruction. Il reprit:
- N’allez pas croire, au moins, que j’aie pu, même un instant, supposer en cette aventure quelque chose de surhumain. Je ne crois qu’aux causes normales. Mais si, au lieu d’employer le mot «surnaturel» pour exprimer ce que nous ne comprenons pas, nous nous servions simplement du mot «inexplicable», cela vaudrait beaucoup mieux. En tout cas, dans l’affaire que je vais vous dire, ce sont surtout les circonstances environnantes, les circonstances préparatoires qui m’ont ému. Enfin, voici les faits: [....]
Guy de Maupassant, La main, 1883 •
FAIRE LE POINT.
Dans un récit cadre s’insère un autre récit à l’intérieur duquel on trouve une autre histoire – récit enchâssé ou emboîté - racontée par un narrateur relais. Ce récit dans le récit constitue parfois un enseignement ou une source de réflexion pour ceux à qui ils sont racontés, à chaque niveau du récit.
Compréhension : extrait n° 1 de « la main » p 172
Guy de Maupassant, La main, 1883:
Etude de l’intrigue et l’absence de chute dans la nouvelle fantastique.
Avez-vous déjà entendu parler de cet auteur ? A quelle époque a-t-il vécu ?
En parcourant l’introduction de ce récit, à quel type de situation nous guident certains éléments du texte ? (Affaire judiciaire mystérieuse, crime inexpliqué et inexplicable…)
b) Questions de compréhension et de synthèse.
c) Remplissez le tableau.
lieux
|
Expressions temporelles. |
Personnages et fonctions |
Présence du narrateur.
|
Au tribunal. Paris. Le dos à la cheminée. |
Depuis un mois. Autrefois. |
Mr BERMUTIER Juge d’instruction. Des femmes. |
Oui. On faisait cercle (…)à Lexique appréciatif. (inexplicable crime) |
Relevez dans le texte le champ lexical relatif à la peur.
(Frissonner, -peur curieuse- vibrer, crispé, l’épouvante, pâle, Oh !, hanter l’âme, mystère)
Portrait du juge d’instruction.
- A partir de questions ciblées Réaliser le schéma ci-dessous dans le but de mettre en évidence la présence du narrateur,son statut de témoin,sa tendance à donner un cachet réaliste au récit, le maintien de la tension dramatique et l’enseignement tiré par son auditoire.
Mr BERMUTIER.
JUGE D4INSTRUCTION.
Oeil fixé sur la bouche du magistrat.
Parlait.
Assemblait les preuves
Discutait les opinions.
Mais ne concluait pas.
BERMUTIER
DEBOUT LE DOS à
La bouche rasée. Se tourna vers une femme
Sortaient des paroles graves. Présente le cas de ce crime
Sourit gravement.
JE NE CROIS QU’AUX CHOSES NORMALES.
(rejet du surnaturel et parler de non expliqué)
Après lecture récapitulative :
Autres questions :
- Quels sont les temps dominants dans cet extrait ? Imparfait et Passé simple.
- Pourquoi, à votre avis, le narrateur, favorise-t-il le discours direct dans cet extrait?
(Les questionnements et les réponses sont plus vivaces lorsqu’elles émanent de la bouche des actants. Le discours direct rapporte les paroles telles quelles, sans intermédiaire.)
Lecture par les élèves.
Recherche documentaire :
Demander aux élèves une fiche biographique de l’auteur avec ces principales œuvres et chercher le sens détaillé du mot VENDETTA.
[…..] J’étais alors juge d’instruction à Ajaccio, une petite ville blanche, couchée au bord d’un admirable golfe qu’entourent partout de hautes montagnes.
Ce que j’avais surtout à poursuivre là-bas, c’étaient les affaires de vendetta. Il y en a de superbes, de dramatiques au possible, de féroces, d’héroïques. Nous retrouvons là les plus beaux sujets de vengeance qu’on puisse rêver, les haines séculaires, apaisées un moment, jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque des actions glorieuses. Depuis deux ans, je n’entendais parler que du prix du sang, que de ce terrible préjugé corse qui force à venger toute injure sur la personne qui l’a faite, sur ses descendants et ses proches. J’avais vu égorger des vieillards, des enfants, des cousins, j’avais la tête pleine de ces histoires.
Or, j’appris un jour qu’un Anglais venait de louer pour plusieurs années une petite villa au fond du golfe. Il avait amené avec lui un domestique français, pris à Marseille en passant.
Bientôt tout le monde s’occupa de ce personnage singulier, qui vivait seul dans sa demeure, ne sortant que pour chasser et pour pêcher. Il ne parlait à personne, ne venait jamais à la ville, et, chaque matin, s’exerçait pendant une heure ou deux, à tirer au pistolet et à la carabine.
Des légendes se firent autour de lui. On prétendit que c’était un haut personnage fuyant sa patrie pour des raisons politiques ; puis on affirma qu’il se cachait après avoir commis un crime épouvantable. On citait même des circonstances particulièrement horribles.
Je voulus, en ma qualité de juge d’instruction, prendre quelques renseignements sur cet homme ; mais il me fut impossible de ne rien apprendre. Il se faisait appeler sir John Rowell.
Je me contentai donc de le surveiller de près ; mais on ne me signalait, en réalité, rien de suspect à son égard.
Cependant, comme les rumeurs sur son compte continuaient, grossissaient, devenaient générales, je résolus d’essayer de voir moi-même cet étranger, et je me mis à chasser régulièrement dans les environs de sa propriété. J’attendis longtemps une occasion. Elle se présenta enfin sous la forme d’une perdrix que je tirai et que je tuai devant le nez de l’Anglais. Mon chien me la rapporta ; mais, prenant aussitôt le gibier, j’allai m’excuser de mon inconvenance et prier sir John Rowell d’accepter l’oiseau mort.
C’était un grand homme à cheveux rouges, à barbe rouge, très haut, très large, une sorte d’hercule placide et poli. Il n’avait rien de la raideur dite britannique et il me remercia vivement de ma délicatesse en un français accentué d’outre-manche. Au bout d’un mois, nous avions causé ensemble cinq ou six fois.
Un soir enfin, comme je passais devant sa porte, je l’aperçus qui fumait sa pipe, à cheval sur une chaise, dans son jardin. Je le saluai, et il m’invita à entrer pour boire un verre de bière. Je ne me le fis pas répéter.
Il me reçut avec toute la méticuleuse courtoisie anglaise, parla avec éloge de
Alors je lui posai, avec de grandes précautions et sous la forme d’un intérêt très vif, quelques questions sur sa vie, sur ses projets. Il répondit sans embarras, me raconta qu’il avait beaucoup voyagé, en Afrique, dans les Indes, en Amérique. Il ajouta en riant:
- J’avé eu bôcoup d’aventures, oh! yes. […]
Guy de Maupassant, La main, 1883
FAIRE LE POINT
Le récit fantastique est le plus souvent fait à la 1ère personne par un narrateur digne de foi qui peut être témoin ou acteur du drame. Des événements irrationnels perturbent progressivement le cadre réaliste du récit. Ils provoquent de nombreuses incertitudes dans l’esprit du narrateur et du lecteur, ce qui est le propre du fantastique.
EXPRESSION ECRITE
Rédigez un paragraphe qui terminera ce texte et dans lequel le narrateur interviendra (comme dans le début de l’extrait précédent) pour décrire l’atmosphère et les lieux dans lesquels se passe cet échange entre les deux personnages.
1) Compréhension : extrait n° 2 de « La main »
Exercice 1. Etude de l’extrait 2 de la nouvelle :
P 174
Travail en relation avec la recherche documentaire.
QUESTIONS POSSIBLES |
REPONSES EVENTUELLES. |
- Quelle île surnomme-t-on : L’île de Beauté ? - Connaissez-vous - Quelle est sa particularité dans l’actualité d’aujourd’hui ?
|
F.C.BASTIA – A.AJACCIO. PORTO-VECCHIO…
FLNC et autres mouvements autonomistes, attentats contre les symboles de l’état français…. |
1) Lecture magistrale :
2) Lecture silencieuse.
3) Synthèse de lecture.
Quel titre pourriez-vous proposer à cette partie du récit ? (La rencontre du juge avec Sir John Rowell.)
Remplissez le tableau ci-dessous portant sur la spécificité des délits en CORSE.
Temps |
Verbe Introducteur. |
Lieu. |
Type du délit et du conflit. |
Descriptions et Qualifications. |
|
J’étais |
AJACCIO |
|
Petite ville blanche au nord d’un admirable golfe. Entouré de hautes montagnes. (lieux de fuites et de caches) |
|
Ce que j’avais à poursuivre. Nous retrouvons. |
Là-bas |
*Affaire de Vendetta. *Sujets de vengeance. * Haines.
* Ruses. *Assassinats et Massacres. |
- Superbes. - Le plus beau sujet qu’on puisse rêver. - Dramatique – Possibles - Féroces - - - Héroïques - Séculaires – Jamais -- - éteintes. - Abominables - Devenant actions glorieuses. |
Depuis deux ans. |
Je n’entendais que… |
|
* Toute injure… |
- Vengée sur la personne qui l’a faite, sur ses descendants, ses proches. |
|
J’avais vu J’avais la tête pleine |
|
*Egorger des vieillards, des enfants, des cousins.
|
|
&n
L'impératif Rapporter l'injonction indirectement
Le 05/03/2013
Séquence 2 séance 8 - Exercices sur les paroles rapportées
Exercice 1 : Rapporter indirectement l’interrogation.
Transforme les interrogations directes suivantes en interrogations indirectes.
Elle demanda à son fiancé : «Acceptes-tu de m’épouser ? »
Elle demanda à son fiancé s’il acceptait de l’épouser.
Elle demanda à son fils : « Est-ce que tu seras rentré pour le dîner ? »
………………………………………………………………………..
Elle demanda à sa fille : « Que fais-tu maintenant ? »
……………………………………………………………………………
Elle demanda à son frère : « Qu’est-ce qui s’est passé hier ? »
……………………………………………………………………………
Elle se demanda : « Comment vais-je réaliser cela ? »
……………………………………………………………………………
Elle demanda à l’inconnu : « Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? Pourquoi ne partez-vous pas ? »
……………………………………………………………………………
Exercice 2 : Rapporter indirectement l’injonction.
Il y a deux possibilités pour rapporter des ordres ou des conseils indirectement :
Elle lui ordonna : « Viens avec moi » à verbe à l’infinitif : Elle lui ordonna de venir avec elle.
à verbe au subjonctif : Elle lui ordonna qu’il vienne avec elle.
Donne pour chaque phrase au discours direct deux phrases au discours indirect, l’une utilisant l’infinitif et l’autre utilisant le subjonctif.
Il ordonna aux élèves : «Entrez dans le calme, sortez vos cahiers et notez le cours ! »
Il ordonna aux élèves d’entrer dans le calme, de sortir leurs cahiers et de noter le cours.
Il ordonna aux élèves qu’ils entrent dans le calme, qu’ils sortent leurs cahiers et qu’ils notent le cours.
Elle conseilla à sa fille : « Sois prudente lorsque tu rentres tard et n’oublie pas de m’appeler ! »
……………………………………………………………………………
Elle conseilla à sa fille qu’elle soit prudente lorsqu’elle rentrait tard et qu’elle n’oublie pas de l’appeler.
Il demanda à ses enfants : « Faites de votre mieux pour réussir et dites toujours la vérité ! »
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……………………………………………………………………………
Les fillettes suggérèrent aux garçons : « Laissez-nous en paix et partez jouer loin de nous ! »
Les fillettes suggérèrent aux garçons de les laisser en paix et de partir jouer loin d’elles.
……………………………………………………………………………
Exercice 3 : Repérer le discours indirect libre.
A côté du discours direct et du discours indirect que nous avons longuement observés, il existe une 3ème forme présente dans les textes narratifs, il s’agit du discours indirect libre : c’est un discours qui a les caractéristiques du discours indirect (sans guillemets, sans tirets, 3ème personne, repères temporels du récit, verbes à l’imparfait, au plus que parfait et au conditionnel…) mais qui n’alourdit pas le récit car il n’y a plus de subordination…
Discours Direct |
Discours Indirect |
Discours Indirect Libre |
Virginie avouait : « Ma décision est prise, demain je lui demanderai de quitter sa femme et nous pourrons enfin vivre heureux ensemble ! » |
Virginie avouait que sa décision était prise, que le lendemain elle lui demanderait de quitter sa femme et qu’ils pourraient enfin vivre heureux ensemble. |
Virginie l’avouait, sa décision était prise ! Le lendemain, elle lui demanderait de quitter sa femme ! Ils pourraient enfin vivre heureux ensemble ! |
Extrait 1 : Souligne en rouge le discours direct, en bleu le discours indirect et en vert le discours indirect libre… Repère en noir un passage où les paroles sont juste évoquées mais pas leur contenu précis, on appelle selon du récit de paroles (ou des paroles narrativisées)
Ils s’assirent, la tête à l’abri et les pieds dans la chaleur. Jeanne, attendrie, répétait : « Comme on est bien ! Que c’est bon la campagne ! Il y a des moments où je voudrais être mouche ou papillon pour me cacher dans les fleurs. » Ils parlèrent d’eux, de leurs habitudes, de leurs goûts, sur ce ton plus bas, intime, dont on fait les confidences. Il avoua qu’il était déjà dégoûté du monde et las de sa vie futile. Il ajouta qu’on y rencontrait rien de vrai, rien de sincère. Le monde ! Elle aurait bien voulu le connaître ! Mais elle ajouta d’avance qu’il ne valait pas la campagne.
Guy de Maupassant, Une vie (1883)
Extrait 2 : Souligne en rouge le discours direct, en bleu le discours indirect et en vert le discours indirect libre…
Elle avait fait venir Monsieur Lheureux et lui avait dit :
« J’aurais besoin d’un manteau, un grand manteau, à long collet, doublé.
- Vous partez en voyage ? demanda-t-il.
- Non ! mais… qu’importe, je compte sur vous, n’est-ce pas ? et vivement ! »
Il s’inclina. Elle ajouta qu’il lui faudrait encore une caisse, pas trop lourde et commode.
« Et tenez, dit Madame Bovary en tirant sa montre de sa ceinture, prenez cela, vous vous paierez dessus. »
Mais le marchand s’écria qu’elle avait tort. Ils se connaissaient ! Est-ce qu’elle doutait d’elle ? Quel enfantillage ! Elle exigea cependant qu’il prenne la chaîne et déjà Lheureux l’avait mise dans sa poche et s’en allait, quand elle le rappela :
« Vous laisserez tout chez vous ! »
Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857)
Comme toujours
Concentre-toi et bon courage !
Lias syhem pour mes classes de terminale
Le 17/02/2013
projet 2 S2
CONTENU DU PROJET
I- LES OBJECTIFS DU PROJET ………………………………………… I- EVALUATION DIAGNOSTIQUE II- SEQUENCE N°1 …………………………………. III- SEQUENCE N°2 ………………………………….
LES OBJECTIFS DU PROJET
A la fin de ce projet les apprenants seront capables de :
-Investir La fonction polémique (le débat d’idées).
- Prendre position ou s’impliquer dans son discours. - valoriser une thèse et discréditer l’autre en renforçant l’argumentation grâce à l’effet de contraste. -La thèse et l’antithèse. -Etude du système d’énonciation propre à la technique d’expression. Les indices de la présence du locuteur dans les propos tenus.
LES OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
Au niveau de l’activité de compréhension (écrit et oral) : -Identifier le domaine, la thèse, et les arguments. -Identifier les informations essentielles. -Développer l’écoute -Repérer le plan argumentatif à partir d’un message oral. Au niveau de l’activité de grammaire : -Connaître et réemployer les articulateurs logiques. Au niveau de l’activité du vocabulaire : -Connaître et réemployer les verbes à valeur explicative. -Comprendre le classement logique des arguments Au niveau de l’activité de production (écrit et oral) :
-Rédiger une thèse (opinion personnelle). - Rédiger une conclusion. -Produire un texte argumentatif. -Produire une partie d’un texte argumentatif. (thèse ou antithèse)
Mise en place de la séquence:
I/. EXPRESSION ORALE : (15mn.) - Imprégnation et préparation matérielle. (besoins) ...il s’agit d’investir la fonction polémique (le débat d’idées). - Prendre position ou s’impliquer dans son discours. - valoriser une thèse et discréditer l’autre en renforçant l’argumentation grâce à l’effet de contraste. -Concéder et réfuter. -Etude du système d’énonciation propre à la technique d’expression. - Les indices de la présence du locuteur dans les propos tenus.
II/. EVALUATION DIAGNOSTIQUE : (30mn.) Objectifs d’apprentissage : - Tester et mobiliser les informations antérieures de l’apprenant. « L’Internet est un moyen de communication et d’information qui attire beaucoup de gens surtout les jeunes. Cet extraordinaire outil présente selon certains des avantages énormes et selon d’autres des risques qu’on ne peut ignorer » 1er Groupe (concéder): Question : quels sont les avantages de l’Internet ? Réponse : expression libre (informer, communiquer, richesse de l’information présentée, interactivité… etc.) Question : quels sont vos arguments ? Réponse : vitesse, gain de temps, disponibilité ……etc. 2eme Groupe (réfuter) : Question : quels sont les inconvénients de l’Internet ? Réponse : il peut avoir un effet négatif sur l’éducation du jeune. Question : quels sont vos arguments ? Réponse : expression libre (ouverture non contrôlée du jeune sur le monde, risque d’utilisation néfaste, isolement du jeune de son entourage, vivre dans un monde virtuel… etc.) ……etc.
III/. SUJET DE L’EVALUATION : (15mn) Support 1 : L’Internet P 62. En une vingtaine de lignes, dites si vous êtes pour (concéder) ou contre (réfuter) le sujet de l’expression. Vous structurez votre texte en trois (03) parties : Votre thèse (point de vue) Vos arguments Votre conclusion
CONTENU DE LA SEQUENCE ACTIVITE 1 : COMPREHENSION DE L’ECRIT
TEXTES SUPPORTS
a\ texte01 : La propriété privée, facteur d’inégalité. P 100 b\ texte02 : La propriété, facteur d’inégalité, réponse à Rousseau. P 101 ACTIVITE 2 : COMPREHENSION ORALE Support : Illustration page 99 ACTIVITE 3 : PRODUCTION ORALE ACTIVITE 4 : POINTS DE LANGUE ACTIVITE 5 : PRODUCTION ECRITE
ACTIVITE 1 : COMPPREHENSION DE L’ECRIT
LES OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE -Saisir l’image du texte. -Identifier le domaine, le thème, et les mots clés -Réguler la prise de parole. -Réorienter le débat en cas de digression. -Identifier les caractéristiques du texte argumentatif.
Plan de l’activité : -Présentation du texte -Lecture du texte -Analyse du texte. -Synthèse.
Durée : 2 heures.
Support 01:(nouveau manuel de la 3eme AS)
La propriété privée, facteur d’inégalité. P 100 De J.J. ROUSSEAU
Déroulement de l’activité :
I- Observation du texte / Hypothèses de sens : (Écrire sur un coin du tableau)
Question : Quel est le thème de ce texte ? Rép. : La propriété privée. Question : Qui écrit ce texte ? Rép. : Jean Jacques Rousseau (philosophe français). Question : Selon le titre, comment l’auteur voit-il la propriété privée ? Rép. : Jean Jacques Rousseau voit qu’elle est une cause d’inégalité et d’injustice. Question : A qui est-il écrit ce texte ? Rép. : Ce texte s’adresse aux lecteurs en général. Question : Quelle est la source de ce texte ? Rép. : Le livre de l’auteur : « Discours sur l’origine de l’inégalité (1755) ». Question : Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous former ? Hypothèses de sens : Rép. : Deux hypothèses à vérifier : a- Ce texte explique l’origine de l’inégalité sociale. b- Ce texte établi une relation de cause entre la propriété privée et l’injustice sociale II- Lecture individuelle silencieuse suivie par une lecture magistrale. (Vérification des hypothèses de sens)
III- Analyse du texte : Qust : L’auteur s’adresse-t-il à un destinataire précis? Rép. : L’auteur s’adresse à tout le monde (riches et pauvres). Qust : Quelle thèse développe-t-il ? Rép. : L’auteur développe la thèse suivante : la propriété privée est à l’origine de l’inégalité sociale. Qust : Quels sont les arguments présentés par l’auteur? Rép. : L’auteur commence par expliquer comment la propriété privée est née « le premier qui, ayant enclot un terrain s’avisa de dire : ceci est à moi » La propriété privée a déclenché des conflits et des guerres entre les hommes. L’idée de propriété s’est formée progressivement après un énorme progrès humain. Qust : Relevez du texte un terme et une expression qui s’opposent à l’idée de « l’état de nature ». Rép. : Il y a plus d’un terme et d’une expression qui s’opposent à l’idée de « l’état de nature ». Exemple de terme: « progrès » « industrie » Exemple d’expressions : « ceci est à moi », « cette grande révolution » Qust : Vers quelle conclusion implicite s’oriente le raisonnement de l’auteur? Rép. : L’auteur prône le retour à « l’état de nature » et de mettre fin à la propriété privée. Qust : Etes-vous du même avis de l’auteur? Rép. : (Expression libre) .
TEST D’EALUATION : A votre tour, lisez le texte « La propriété, facteur d’inégalité, réponse à Rousseau. » P 101 puis repérez la position de l’auteur : la thèse et les arguments
Activité : COMPPREHENSION DE L’ECRIT
(nouveau manuel de la 3eme AS) La propriété, facteur d’inégalité, réponse à Rousseau. P 101
De Voltaire
Déroulement de l’activité :
I- Présentation du texte Observation du texte - Observez le texte et dites quels éléments le composent : Le titre Les paragraphes La source et l’auteur
Hypothèse de sens : a- Ce texte est une réponse au texte de Jean Jacques Rousseau, lu précédemment. b- Selon le titre l’auteur doit s’opposer à Jean Jacques Rousseau, donc c’est une réfutation.
II- LECTURE MAGISTRALE DU PROFESSEUR.
III- LECTURE ORALISEE DES ELEVES.
IV- ANALYSE : Qu : A quel terme du texte de Jean Jacques Rousseau l’expression de Voltaire « honnête homme » s’oppose-t-elle? Rép : l’expression de Voltaire « honnête homme » s’oppose au terme « imposteur ». Qu : Quelle thèse Voltaire défend-il ? Rép : Voltaire défend le droit des propriétaires à préserver leurs biens ou en d’autres termes, il défend la propriété privée. Qu : Relevez les termes utilisés par Voltaire pour désigner son adversaire Rép : les termes utilisés par Voltaire pour désigner Jean Jacques Rousseau sont : « ce beau philosophe », « extravagant », « fou sauvage », « gueux » Qu : Selon ces désignations, Voltaire est-il en accord ou en désaccord avec Jean Jacques Rousseau ? Rép : Il est nettement en désaccord avec lui. Qu : L’auteur se contente-t-il alors de réfuter la thèse de son adversaire ? Rép : Non, il passe à l’attaque. Qu : Les deux questions posées sont-elles adressées à l’adversaire ou aux lecteurs ? Rép : Ces deux questions sont adressées aux lecteurs
CORRECTION DU TEST D’EVALUATION : A partir de ce que vous venez de comprendre, dégagez le plan du texte. III- SYNTHESE a- le plan du texte : 1/ La thèse : La propriété privée est un signe de partage et d’organisation 3/ Les arguments : Cela permet l’entente entre les gens Ça permet aussi de protéger les biens des autres …………… 4/ La conclusion (implicite) : on doit préserver la propriété privée
SYNTHESE GLOBALE
Qu : D’après les deux textes étudiés : - C’est quoi réfuter et concéder ? Comment se présente chacune d’elles ?
A Retenir :
Concéder c’est être d’accord avec un point de vue donné. C’est approuver et soutenir une opinion quelconque. Réfuter c’est rejeter un point de vue et ne pas l’accepter. On adopte le même plan dans les deux positions (concéder ou réfuter) : 1/ la thèse 2/ Les arguments 3/ La conclusion
ACTIVITE 2 : COMPREHENSION ORALE
Objectifs d’apprentissage : a- Développer l’écoute de l’apprenant. b- Sélectionner les informations essentielles.
Plan de l’activité : 1- Observation de l’illustration 2- Lecture de la bulle et de l’écriteau. 3- Repérer la source de la caricature. 4- Questions sur le contenu et l’objectif de la caricature. 5- vérification des réponses
Durée : 1 heure
ILLUSTRATION P : 99
Qu : C’est quoi cette illustration p99? Ré : C’est une caricature. Qu : Qu’est-ce quelle représente? Ré : Elle représente trois être humains ou plutôt trois squelettes (signe de la mort). Qu : Que laisse comprendre le contenu de la bulle et de l’écriteau? Ré : Il s’agit des essais nucléaires que pratiquait la France à l’époque coloniale dans la région de Reggane . Qu: Quelle contradiction pouvez-vous établir entre l’état des trois « personnages » et le contenu de la bulle ? Ré : C’est le faite que les trois « personnages » sont morts à cause de ces essais nucléaires et qui a été exprimé par ironie par le mot « bienfait du colonialisme ». Qu : L’auteur réfute une thèse française qui a été pleinement exprimée par le parlement français, laquelle ? Ré : C’est que le colonialisme a eu beaucoup de bienfaits sur les pays et les peuples colonisés. Il les a développés et civilisé. Qu : Pouvez-vous exprimer la thèse de l’auteur et l’argument qu’il avance ? Ré : (expression libre des élèves).
ACTIVITE 3 : PRODUCTION ORALE
Objectifs d’apprentissage : - Rédiger et oraliser une thèse qui concède ou défend un point de vue. - Reformuler cette thèse de différentes façons (en variant les verbes d’opinion). - Trouver des arguments qui défendent cette thèse. - Rédiger et oraliser une conclusion. Les thèmes proposés : 1er sujet : L’emploi du téléphone portable par les adolescents et les jeunes les met en valeur et leur permet de mieux s’intégrer dans la société. Êtes-vous pour ou contre ? 2eme sujet : Les cours particuliers sont un moyen d’améliorer et de développer le niveau des élèves ayant des problèmes d’assimilation en classe. Êtes-vous pour ou contre ? Durée : 1 heure Déroulement de l’activité : 1er sujet : Le portable. 1/ Que pensez-vous de la thèse avancée ? 2/ Citez vos arguments 3/ Quelle est votre conclusion ?
2eme sujet : Les cours particuliers. 1/ Que pensez-vous des cours particuliers? 2/ Citez vos arguments 3/ Quelle est votre conclusion ?
(Expression libre des élèves)
ACTIVITE 4 : TECHNIQUES D’EXPRESSION : Déroulement de l’activité :
Objectif d’apprentissage : L’élève saura : -réutiliser les arguments de son adversaire pour mieux se positionner et réfuter la thèse opposée. -repérer les contradictions des arguments de l’adversaire pour mieux les réfuter.
Exercice 01 page 120 : (réfuter) I- COMPRENDRE : Lisez le passage suivant : Les amis de la nature sont inquiets. Le maire d’un village veut installer une très grande usine dans un endroit qui, dans peu de temps, doit devenir un parc naturel, protégé contre toutes les atteintes de la civilisation.
1ere Position : Les partisans disent ce parc naturel est indispensable. Il protègera les animaux qui y vivent ainsi que des plantes très rares.
2eme Position : Les opposants répliquent qu’ils ne veulent pas devenir un musée. Un parc naturel ne fait pas vivre les gens. Nous avons besoin d’emplois. Il faut empêcher les jeunes de partir . Nous avons besoin de cette usine. (Les élèves se départageront en deux groupes, chaque groupe rédigera un court paragraphe sous forme de communiqué à l’intention de la presse en reprenant les arguments de l’adversaire.)
Exercice 03 page 121 : (réfuter) Voici brièvement présentées un certain nombre de déclarations ou de prises de position. Vous allez essayer de les réfuter en soulignant les contradictions qui peuvent s’y trouver.
Exemple : La presse quotidienne se plaint de la baisse du nombre de ses lecteurs. Les journaux quotidiens sont de plus en plus chers.
Réplique (réfutation): Si la presse quotidienne se plaint de la baisse du nombre de ses lecteurs, il ne faut oublier le prix de ces journaux qui sont devenus de plus en plus chers.
(Même exercice avec les autres couples de phrases)
Exercice 04 page 121/122/123 : (concéder)
Il s’agit de deux thèmes proposés à l’apprenant et dont il doit rédiger des extraits dans lesquels il concédera les points de vues proposés dans deux tableaux différents (avantages et inconvénients des sujets proposés) 1er thème : faut-il commencer sa carrière dans une grande entreprise ou au contraire dans une petite structure quand on sort d’une grande école ?
avantages inconvénients grande entreprise -Le passage dans une grande entreprise compte dans la suite de la carrière -Les décisions importantes sont prises ailleurs -L’information ne circule pas bien. petite structure -On est plus proche du centre de décision. -On peut acquérir des compétences reconnues. -Les possibilités de carrière sont limitées. -La situation des petites entreprises est plus fragile. A la suite de la lecture du tableau, l’élève rédigera deux courts §, il exprimera dans chacun d’eux une position différente dans laquelle il concédera avec chacune des deux positions. . (même exercice avec le deuxième tableau)
Exercices de remédiation et de consolidation
-Correction des tests d’évaluation (techniques d’expressions) -Autres exercices de remédiation et de consolidation.
Correction de l’exercice 1 page120 Correction de l’exercice 3 page121
Correction de l’exercice 4 page121/122/123
ACTIVITE 5 : PRODUCTION ECRITE
Objectif d’apprentissage L’apprenant saura investir les acquis de la séquence afin de produire un paragraphe argumentatif dans lequel il concédera ou réfutera un point de vue proposé.
Remarque : L’apprenant aura à choisir entre le thème proposé au début de séquence (celui de l’Internet) ou choisir un autre thème similaire
Sujet : «« L’Internet est un moyen de communication et d’information qui attire beaucoup de gens surtout les jeunes. Cet extraordinaire outil présente des avantages énormes dans la culture et l’éducation ainsi que la préparation de la nouvelle génération à l’ère de la cyber-communauté. » Rédigez un paragraphe sur ce sujet, dans lequel vous concédez (soutenez) ou réfutez (rejetez) l’idée exprimée dans le sujet en appuyant votre position avec des arguments pertinents.
Plan : Introduction : présentation de la problématique. La thèse : les avantages de l’utilisation de l’Internet L’antithèse : les inconvénients de l’utilisation de l’Internet La synthèse : votre point de vue final
Consignes :
Respect du plan de l’argumentation (thèse, arguments, conclusion) Emploi des verbes d’opinion Emploi des articulateurs logiques
leçon de grammaire tres amusante avec védéo
Le 08/01/2013
leçon de grammaire tres amusante avec védéo
Un homme dit : " Voici UNE leçon de grammaire amusante" Pourquoi, dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES! Nous, les hommes, c'est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis! Vous, vous n'avez vraiment pas de chance : LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA saleté, LA balayeuse Nous, c'est LE café dans LE fauteuil avec LE journal en écoutant LE hockey et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas semer LA discorde et LA chicane. Pour retrouver LE calme, je crois que nous devrions laisser LE genre décider. Vous pouvez regarder LA télé, mais nous choisissons LE poste. Même si LA télécommande vous appartient, nous avons LE contrôle... D'ailleurs dès que c'est sérieux, comme par hasard, c'est tout de suite au MASCULIN : On dit UNE rivière, UNE marre d'eau mais on dit UN fleuve, UN océan.
On dit UNE trottinette mais UN avion à réaction! Et quand il y a UN problème dans UN avion, c'est tout de suite UNE catastrophe. C'est toujours la faute d'UNE erreur de pilotage, d'UNE panne d'essence, d'UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d'UNE connerie. Attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme ça ne s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable.
Enfin, moi, si j'étais vous les FEMMES, je ferais UNE pétition. Et il faut faire très vite parce que votre situation s'aggrave de jour en jour.
Y'a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE. Ça ne nous a pas plu, nous les HOMMES, nous avons inventé LE logiciel. Mais vous avez quand même quelquefois des petits avantages: Nous avons LE mariage, LE divorce; vous avez LA pension, LA maison. Vous avez LA carte de crédit, nous avons LE découvert. '
Réponse d'une femme :
'Cher Monsieur, si vous aviez consulté une femme avant de publier votre fameuse leçon, vous auriez sans doute renoncé à le faire bien que marrante soit-elle! Mais quand même, voilà en retour la vraie leçon qui a dû vous échapper : Pourquoi à chaque fois qu'il y a une réussite, UNE victoire ou UNE gloire, il y a toujours UNE FEMME derrière ? Mais quand il y a UN drame, UN malheur, UN vol, UN viol,il y a UN HOMME derrière Et voyons le masculin sur quelques plans :
Côté Météo : LE mauvais temps, LE nuage, LE vent, L'orage, LE tonnerre, dans tout ça, LA visibilité n'a pas de place et boom, voilà UN accident! Quel drame! Côté santé : Quel malheur quand l'humanité a connu : LE cancer, LE SIDA, LE SARSE. Au féminin, ce n'est que LA grippe, LA fatigue, et ça passe!
Côté social:
C'est LE crédit, LE chômage, LE malaise, LE stress, LE crime, LE vol, LE viol, LE suicide, LE terrorisme, et voilà LE massacre ! Ceci a tué LA tranquillité, LA sérénité, LA stabilité, LA paix et LA sécurité ! Côté Amour : Au masculin : c'est LE cœur en fer, LE coup de foudre, L'abandon et LE chagrin d'amour causé à LA femme ! > Au féminin : c'est LA fidélité, LA sincérité, L'honnêteté, LA stabilité, LA vigilance
LA responsabilité et LA veille de LA préservation de LA vie conjugale. Côté travail : Au masculin c'est LE retard, LE laisser-aller, LE café, LE prétexte, L'égoïsme et ....! LA femme c'est LA ponctualité, LA rentabilité, LA responsabilité et LA conscience professionnelle! LA preuve c'est lors d'UNE réunion, on vous donne LA permission d'exprimer votre avis mais en conclusion, nous avons LA décision car on a LA bonne vision, LA précision et LA certitude !
Tout cela vous dérange et en fin de jour, vous attendez impatiemment LA nuit pour vivre LA relaxation et LA détente. Enfin, cher Monsieur, comme vous l'avez dit dans votre leçon : Nous avons LA logique! Oui nous l'avons toujours et avec fierté, et si vous avez inventé LE logiciel, malheureusement vous avez toujours LE virus en parallèle car vous n'avez pas bien étudié L'affaire! Pour clore mon message qui n'est autre qu'une réaction au votre cher Monsieur: Si vous les hommes désirez avoir un peu de privilèges que nous avons nous les femmes, alors c'est simple, on vous a accordé un terme pour l'utiliser Tout simplement ne dites pas : je suis UN homme............ Mais dites plutôt : je suis UNE personne.......
Le 08/01/2013
- I. Lis bien ce texte et réponds aux questions.
Chers enfants,
J’ai reçu Madame Langevin, votre titulaire de classe. Elle intercédait auprès de moi pour obtenir mon accord pour une petite journée à Bruxelles comprenant l’exposition de Magritte et la visite de mini-Europe à Brupark. Je ne puis malheureusement vous donner satisfaction.
Tout d’abord, une excursion à Londres est déjà programmée fin mars à votre intention, tous les élèves y participeront grâce à des ventes d’objets divers.
Ensuite le coût d’une telle journée me semble beaucoup trop élevé pour l’intérêt que vous pourrez en retirer, Magritte étant difficile à appréhender.
Enfin, des professeurs devant vous accompagner, l’école risque d’être une fois de plus, toute désorganisée, ce qui occasionne aux éducateurs un grand surcroît de travail en cette fin de trimestre.
J’espère que vous comprenez mes raisons et je reste cependant votre directeur très attentionné.
Votre directeur
- Souligne les mots qui organisent le texte (organisateurs textuels).
- Cite :
- Idée de départ : Refus de la proposition des élèves.
- Argument n°1 : Une excursion à Londres est déjà programmée.
- Argument n°2 : Cette journée coûterait très chère.
- Argument n°3 : L’école serait à nouveau désorganisée, ce qui augmenterait le travail des éducateurs en fin de trimestre.
- Conclusion : Refus de la proposition des élèves.
Je retiens : Afin de persuader, il convient :
|
- II. Ecris ton propre texte argumentatif.
Imagine une réponse à la lettre que tu viens de lire.
- Organise à l’avance ton texte ! Cela est très important pour s’avoir ou tu veux en venir.
- Ton idée de départ : _________________________________
- Argument n°1 : _____________________________________
- Argument n°2 : _____________________________________
- Argument n°3 : _____________________________________
- Ta conclusion : ______________________________________
- Ecris ton texte.
3. Autoévalue-toi.
Tes arguments répondent-ils à ceux de ton directeur ? |
3 – 2 – 1 – 0 |
Sont-ils suffisamment développés ? |
3 – 2 – 1 – 0 |
As-tu divisé ton texte en paragraphe ? |
3 – 2 – 1 – 0 |
Ton texte est-il bien organisé (organisateurs textuels) ? |
3 – 2 – 1 – 0 |
As-tu des fautes d’orthographe ? |
4 – 3 – 2- 1 – 0 |
Ton idée principale se retrouve-t-elle dans chaque paragraphe ? |
4 – 3 – 2 – 1 – 0 |
Total |
/20 |
- III. Apprendre à donner des arguments
- Lis le texte suivant
- Réponds aux questions suivantes.
- Quel avis général Vincent Ferré porte-t-il sur l’œuvre de Tolkien ? Quel mot l’indique dès le début de sa réponse ?
Il pense que l’œuvre est très bien écrite. Il commence sa réponse par le mot « remarquable ».
- Repère trois arguments de Vincent Ferré et explique sur quoi ils portent.
- La narration dans le roman : Tolkien arrive à alterner, selon Vincent Ferré entre les accélérations et les ralentissements. Style assez nouveau en littérature (utilisé auparavant au Moyen Age).
- L’action se passe dans une géographie cohérente, ce qui rend l’oeuvre attrayante.
- L’œuvre pose des questions essentielles sur le comportement de l’homme avec le pouvoir ainsi que des questions portant sur la mort.
- Relève les mots ou expressions qui annoncent les arguments. Quel avantage a-t-on à utiliser ce genre de mot dans un texte ?
En premier lieu, ensuite, enfin.
Ces mots permettent de structurer le texte (notamment en paragraphes) et d’organiser les idées par énumération ou par ordre importance.
- Après avoir lu cette interview, es-tu convaincu que l’œuvre de Tolkien est importante ? Justifie ta réponse.
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
- IV. Apprendre à trouver ses arguments.
- Trouve deux arguments en faveur de ces 3 interdictions :
- interdiction de courir au bord d’une piscine.
__________________________________________________________________________________________________________
- interdiction de fumer dans les lieux publics.
__________________________________________________________________________________________________________
- interdiction de marcher sur les pelouses.
__________________________________________________________________________________________________________
- Trouve deux arguments en faveur de ces avis :
- L’amitié est essentielle à tous les âges de la vie.
__________________________________________________________________________________________________________
- On peut s’instruire en regardant la télévision.
__________________________________________________________________________________________________________
- Les supermarchés incitent leurs clients à acheter, à consommer.
__________________________________________________________________________________________________________
- Trouve deux arguments contre chacun de ces avis :
- Voir un film dispense de lire le livre dont il s’est inspiré.
__________________________________________________________________________________________________________
- Il est inutile de pratiquer des activités sportives en dehors de l’école.
__________________________________________________________________________________________________________
- S’intéresser à la mode prouve que l’on n’est pas sérieux.
__________________________________________________________________________________________________________
- Exprime et justifie ton avis par 3 arguments au moins pour les questions suivantes :
- Aimerais-tu aller dans l’espace ?
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
- Aimerais-tu être célèbre ?
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
- Que penses-tu de l’affluence des boissons sucrées dans ton athénée ?
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
- V. Apprendre à nuancer son avis.
Le jeu électronique permet de vivre – seul la plupart du temps – des aventures extraordinaires. Il développe réflexes et esprit logique mais encourage aussi une forme d’isolement. Il est parfois difficile de « décrocher » et de reprendre pied dans la vie réelle. Il suffit de pratiquer un peu pour savoir que le temps n’a plus la même valeur devant un écran et passe beaucoup plus vite. Les jeux informatiques passionnent des millions d’adeptes, jeunes ou vieux, aventuriers de l’électronique ou simples consommateurs d’images, footballeurs de salon ou héros de canapé, enfants de la génération « Nintendo », en quête de frissons numériques toujours plus intenses.
Jérôme Colombain, La Cyberculture, Editions Milan, 1997
- Le premier argument donné est-il en faveur ou en défaveur des jeux électroniques ?
En faveur.
- Relève la phrase contenant un argument pour et un argument contre.
Il développe réflexes et esprit logique mais encourage aussi une forme d’isolement.
3. Quel est le mot qui permet de passer d’un argument à l’autre. Ce mot exprime-t-il la cause, le temps, l’opposition, la conséquence… ?
« Mais » est un connecteur d’opposition.
Exercice final :
Tu vas devoir à présent écrire un texte argumentatif sur un thème que tu choisiras selon tes goûts. N’oublie pas que ce que tu as appris précédemment doit être mis en application (Système du résumé pour la conclusion, les organisateurs textuels et connecteurs divers, les paragraphes, les arguments, destinataires…)
Attention ! tu devras présenter ton avis en classe. Ton exposé ne pourra pas durer plus de trois minutes. Tu défendras tes idées sans document personnel.
- VI. Thèmes à disserter. (Choisis-en un selon tes connaissances sur le sujet et/ou sur tes goûts.)
Tu t’intéresses à la vie dans ton école, ce thème est pour toi :
Thème n°1 : Interdiction de la vente de boissons sucrées (sodas) dans l’établissement scolaire. Pour ou contre ?
Notre société de consommation te pose question, ce thème est pour toi :
Thème n°2 : La publicité étouffe notre esprit critique.
Tu es un(e) artiste dans l’âme, ce thème est pour toi :
Thème n°3 : Les activités artistiques (chant, danse, théâtre, peinture…) permettent aux jeunes de s’exprimer.
Tu es plus ’’psychologue’’, tu es pour la paix en famille, ce thème est pour toi :
Thème n°4 : La guerre parents – enfant, conflit de génération ou simple problème de communication.
Tu es un vrai scientifique, ce thème est pour toi :
Thème n°5 : Plus de fonds pour la recherche scientifique, c’est l’avenir de l’humain qui est en jeu !
L’écologie, la santé de la planète, c’est ton domaine, ce thème est pour toi :
Thème n°6 : Le tri des déchets, c’est l’affaire de tous !
Tu es aventurier, ce thème est pour toi :
Thème n°7 : Faire le tour du monde ? Pour qui ? Pour quoi ?
Tu es philosophe et cette phrase te parle, ce sujet est pour toi :
Thème n°8 : Il faut retenir son coeur, car si on le laissait aller, combien vite, alors, on perdrait la tête ! (Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
Sois complet dans ton texte. Construis des phrases correctes et n’oublie pas de séparer ton texte en paragraphes. Sois correcte dans ta syntaxe et fais bien l’usage des organisateurs textuels entre tes paragraphes. Lis bien la grille de correction afin d’être très attentif aux points qui seront évalués dans ta production écrite et orale.
Grille de correction : écrit |
|
Accord sujet – verbe |
/5 |
Accord nom – adjectif |
/5 |
Temps – conjugaison |
/5 |
Syntaxe |
/5 |
Organisation du texte |
/5 |
Construction du texte (intro + 3 arguments + conclusion) |
/1 |
Organisateurs textuels |
/3 |
Paragraphes |
/2 |
Arguments cohérents |
/3 |
Arguments percutants |
/3 |
Soins / écriture (rature, date, nom…) |
/2 |
Idée générale du texte |
/1 |
Total : |
/40 |
Grille de correction : oral |
|
Prononciation |
/5 |
Voix |
/2 |
Position du corps (droit, les mains hors des poches…) |
/3 |
Regard (regarder l’assemblée, la capter) |
/2 |
Réponse aux questions |
/2 |
Vocabulaire utilisé |
/2 |
Gestes parasites |
/2 |
Sérieux (pas de fou rire intempestif) |
/2 |
Autonomie/ prise de parole (pas de regard collé sur ses notes) |
/3 |
Ré explication de son texte correcte |
/3 |
Clarté de l’idée proposée |
/2 |
Cohérence de son idée écrite / orale |
/2 |
Total : |
/30 |